27 initiatives pour la transition écologique de la Vallée de Seine

Depuis 2015, l’Ademe, l’Etat et les deux régions Ile-de-France et Normandie ont soutenu 27 projets destinés à faciliter la transition écologique du territoire. 21 d’entre eux sont venus témoigner le 4 février 2020.

Economie circulaire, mobilité et logistique durables, développement des énergies renouvelables et transition écologique des industries : pour la sixième année consécutive, les partenaires du contrat de plan interrégional Etat-Régions de la Vallée de la Seine (CPIER) ont lancé un appel à manifestation d’intérêt pour soutenir les initiatives les plus innovantes en matière de transition écologique. Depuis 2015 et le premier AMI, 27 ont déjà été aidées à hauteur de 8,7 millions d’euros et une présentation globale en a été faite le 4 février.

« Il serait intéressant, dans l’optique du prochain CPIER, de pouvoir faire grandir le dispositif pour accompagner ensuite les démonstrateurs et projets de plus grosse taille », estime Michel Gioria, délégué régional de l’Ademe Ile-de-France. © JGP

Thibault Faucon, coordinateur de l’AMI à l’Ademe, a précisé que le dispositif, « seul capable de financer des projets d’envergure en Vallée de la Seine », a par exemple cofinancé le projet Geopaba, mené par la société Soltracing : « il vise  à augmenter la réutilisation directe des terres sur les chantiers des terres excavées. Elle n’atteint que 15-25 % contre 60 % en Belgique », a expliqué Coline Eychene, maître d’œuvre du projet. Deply, porté par Normandie Energies, travaille de son côté à déployer une filière de production d’hydrogène si possible décarboné dans la Vallée.

Création d’une ligne de frêt fluvial

Autre exemple d’initiative innovante : l’étude de faisabilité d’un « RER-frêt » fluvial, réalisée par le bureau d’études Samarcande TLT : l’idée serait de créer une ligne de frêt fluvial, s’arrêtant à des nœuds permettant l’intermodalité. Ou encore Olico-Seine, porté par l’Université Gustave Eiffel : ici, on a calculé le coût économique et environnemental du transport des produits agricoles par circuits courts. Donnant ainsi aux agriculteurs un outil concret pour verdir – mais aussi identifier les coûts – de la partie logistique de leur activité.

« La majorité des projets sont des études. Il serait intéressant, dans l’optique du prochain CPIER, de pouvoir faire grandir le dispositif pour accompagner ensuite les démonstrateurs et projets de plus grosse taille », a estimé Michel Gioria, délégué régional de l’Ademe Ile-de-France. « Le défi est, non seulement de réussir le dernier AMI, mais aussi de conserver cette dynamique qui permet de faire émerger des idées – même parfois un peu improbables – et d’explorer toutes les opportunités qui sont ouvertes », a, pour sa part, conclu le préfet François Philizot, délégué interministériel au développement de la Vallée de la Seine.

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