Après la direction régionale Ile-de-France de l’Ademe en 2020, c’est au tour de celle de Normandie de lancer un appel à manifestation d’intérêt sur les low-tech à destination des entreprises, des associations et des collectivités locales.
La direction régionale Normandie de l’Ademe et ses partenaires (région Normandie, Agence de développement Normandie, BPI France, Normandie incubation, Adress par son incubateur Katapult et la DREETS Normandie) vont lancer le 9 septembre 2022 (et jusqu’au 16 novembre) un appel à manifestation d’intérêt (AMI) sur les low-tech. L’objectif est de soutenir les solutions dans ce domaine sur le territoire normand.
Pour les entreprises et les associations, les projets peuvent porter sur le déploiement d’une démarche de ce type ou le développement d’un produit ou d’un service. Il peut s’agir par exemple de la réduction de l’automatisation de procédés industriels ou de la reconception d’un produit.
S’agissant des collectivités, les dossiers attendus peuvent concerner, là encore, la mise en œuvre d’une démarche low-tech, mais aussi l’accompagnement ou l’incitation à développer un projet de ce type sur son territoire. Cela peut ainsi relever de la gestion de la mobilité ou de l’ouverture d’un fab lab.
Le cahier des charges de cet appel à manifestation d’intérêt est disponible sur la plateforme en ligne Normandie économie circulaire (Neci).
Concept complexe à définir, la démarche low-tech, parfois appelée innovation frugale, est ainsi présentée par l’Ademe : « démarche visant, pour un besoin considéré comme essentiel (se nourrir, se loger, se déplacer), à y apporter une solution technologiquement proportionnée et soutenable, c’est-à-dire la plus sobre en ressources et en énergie, la plus accessible et appropriable par le plus grand nombre ». Elle peut être résumée en trois caractéristiques principales : « l’utilité, l’accessibilité, la durabilité ».