Opération dépollution à Epône

Vois navigables de France (VNF) vient de finaliser un chantier de dépollution emblématique à Epône dans le département des Yvelines, sur un site de 3 ha en bord de Seine qui était devenu au fil des années une décharge sauvage à ciel ouvert.

Après trois années de travaux, Voies navigables de France (VNF) vient de finaliser sur le territoire de la commune d’Epône (Yvelines) le chantier de dépollution et de réhabilitation d’un site fluvial transformé au fil des décennies en une décharge sauvage. Sur près de 3 ha, l’ancienne zone d’expansion des crues de la Seine était devenue un lieu de dépôt de gravats de chantier, de déchets industriels banals ou encore de déchets amiantés qui ont nécessité un traitement spécifique. S’était créé au fil des ans un remblai pouvant atteindre par endroit jusqu’à 3 m d’épaisseur sur une zone dont l’utilité écologique était reconnue dans sa capacité à réduire les risques d’inondation sur les zones urbanisées limitrophes.

Pendant plusieurs décennies, les déchets se sont accumulés sur près de 3 m d’épaisseur. © VNF

Trois ans auront donc été nécessaires afin que la filiale de Vinci construction, Extract, rende au site sa vocation première. Le chantier entamé en 2021 a ainsi permis d’extraire quelque 36 000 m³ de déchets, dont 62 000 t de terres polluées. Des volumes dont 90 % ont été évacués par la voie fluviale en direction de la plateforme de traitement et de valorisation d’Extract à Bruyères-sur-Oise (Val d’Oise).

Le chantier de dépollution aura duré trois ans. © VNF

L’ambition de VNF consistait à rendre au site sa vocation de zone d’expansion des crues de la Seine. © VNF

Enfin, le site à fait l’objet d’une opération de restauration écologique, soutenue financièrement à travers un mécénat d’Axa. La gestion du site a depuis été confiée au GIP Seine Yvelines environnement qui souhaite faire revivre une zone humide qui, à terme, doit être traversée par le projet de véloroute « La Seine à vélo ». L’opération dans sa globalité aura nécessité un engagement de 5,4 millions d’euros, soutenu par le gestionnaire du domaine fluvial, VNF, la région Ile-de-France (660 000 euros) et Axa (100 000 euros).

La restauration d’une zone humide a été rendue possible grâce à la restauration du site d’Epône. © VNF

Sur le même sujet

Top