L’Insee a publié, le 30 décembre, les chiffres de la population au 1er janvier 2017 qui rapportent une très faible hausse (+ 0,05 % par an) de la démographie normande entre 2012 et 2017.
Au 1er janvier 2017, la population normande atteint 3 330 478 habitants, ce qui en fait la 9e des 13 régions métropolitaines. Avec une hausse de 0,05 % par an en moyenne entre 2012 et 2017, « la croissance démographique ralentit plus nettement en Normandie qu’en France (+ 0,4 % par an) », indique l’Insee. L’excédent naturel régional « porte cette timide croissance, même s’il recule nettement, tandis que le déficit migratoire s’accentue ».
La Normandie, au même titre que le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté, fait ainsi partie des régions « les moins dynamiques de France métropolitaine en termes de croissance démographique », signale l’institut.
Tous les départements de la région sont concernés, avec une population qui croît moins vite qu’auparavant dans l’Eure et le Calvados, qui se stabilise en Seine-Maritime et qui décroît dans la Manche et l’Orne. « Globalement, la croissance normande n’est portée que par les communes oscillant entre 250 et 3 500 habitants, tandis que les communes de plus grande taille perdent, le plus souvent, des habitants », relève l’étude.
L’Ile-de-France comptait, au 1er janvier 2017, 12 174 880 habitants, annonce par ailleurs l’Insee, contre 12 117 132 un an plus tôt. L’institut indique que la région a connu une croissance démograhique annuelle de + 0,5 % en moyenne sur la période 2012-2017 (+ 0,4 % en France métropolitaine). « La croissance démographique francilienne est tirée par l’excédent naturel, la région enregistrant davantage de départs que d’arrivées », indique l’étude. De 2012 à 2017, tous les départements franciliens ont connu une hausse de population à l’exception de Paris, marquée par une baisse annuelle moyenne de 0,5 % (2 187 526 habitants au 1er janvier 2017).